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assuroit qne le Roy étoit resolu d'abjurer l'heresic, tt de se convertir ; qu'il avoit deja convoqué les prélat* et les docteurs qui devoient l'instruire : les assurant df plus que rien ne s exécuteroit de leur coté que le Roy ne se fût déclaré effectivement catholique. Et l'arche­vêque de Lyon ayant pris avis de ses collègues, ­pondit quils étoient tous bien aises dc la conversion du roi de N a var re, et en iouoient Dieu et désiroient qu'elle fût véritable ; et qu'au demeurant ils en feroient le rapport à Paris, et en confereroient avec le légal, les princes, les ambassadeurs et les Etats. Sur le poin! du départ, le sieur Revol, secretaire d'Etat, donna tint copie dc la susdite proposition à un de Ia compagnie, pour la communiquer. Esta noter qu'il y eu avoit deja plusieurs dans Paris.
Le mardy 18 de may, le Roy envoya des lettres de cachet ( ' ) a plusieurs archevêques et évêques, et autre hommes doctes, pour les prier de se rendre auprès (k
■ J De s lettres dt cachet: Voici la copie de celle qui fut oiivi,.y« -